Cette technique est couramment utilisée en astronomie pour suivre l'arc des astres autour de l'étoile polaire.
En fait, seules les étoiles suivent l'arc de cercle en question. Pour les planètes et le soleil, elles suivent plutôt l'écliptique (ou presque), et leur trajectoire n'est pas centrée sur l'étoile polaire.
Cependant, lors d'une séance d'observation d'une soirée, la différence n'est pas énorme. Une fois la visée faite sur l'étoile polaire, le moteur du pivot du télescope va maintenir la visée sur la lune ou les autres astres.
Une antenne EME peut alors être substituée au télescope pour suivre avec ce montage la trajectoire lunaire en fonction des jours et du lieu d'observation.
Et de toute façon, la lune est un objet assez évident le soir ou la nuit. Par contre, pour faire du EME le jour avec cette technique, il faut un second moteur sur l'axe de déclinaison. Pour ceux qui font du EME de jour, il est pratiquement impossible de localiser la lune quand elle est nouvelle. Les deux moteurs vont alors permettre de suivre la trajectoire de la lune 'invisible' puisqu'ils sont contrôlés par des petits ordis à base de données auxquels ils sont reliés.
Dans ce dernier cas, ça sous-entend que le montage a été installé la veille de l'activité EME de jour projetée, et que le calibrage a été effectué de nuit. La technique consiste à faite l'alignement avec l'étoile polaire, puis à calibrer les petits ordinateurs avec deux étoiles connues (et reconnues par la base de donnée).
Tous les observateurs amateurs avec télescope à monture équatoriale connaissent bien cette méthode.