dont la fréquence de coupure dépend du degré d'ionisation. Pour les fréquences inférieures ou égales à la fréquence de plasma le nuage d'électrons réagit facilement au champ électromagnétique.
.. (re)salut Louis
Très intéressant comme explication. La fréquence de plasma (ou la force de rappel) est donc proportionnelle au degré d'ionisation de l'ionosphère, qui est lui-même directement influencé par notre position 'temporelle' dans un cycle solaire donné, via le champ électrique.
Conséquence: Plus on s'approche des sommets des cycles, plus le flux solaire est intense, ce qui affecte directement la force de rappel, et donc la fréquence de plasma.
Ce qui implique que la fréquence de coupure (la F0f2 ?) va augmenter ou diminuer en fonction de l'état du cycle. Ce serait tout-à fait cohérent avec ce que l'on observe...(?)
Merci.
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PS. L'article de QST auquel Louis fait allusion est sans doute Gimme an X, Gimme an O, What's that Spell? - Radio Eric Nichols KL7AJ QST Décembre 2010, pages 33 à 37.
Ce qui étonne dans cet article est que l'auteur démontre ceci: Tout signal qui arrive en skywave commun (réfraction ionosphérique) n'est pas en polarisation linéaire (horizontale verticale ou oblique); il se propage et frappe toujours nos antennes en polarisation elliptique, i.e. le front d'ondes tourne constamment et la pointe du vecteur résultant parcourt une ellipse. Pour le citer, When I present this truth for the first time at Amateur radio club meetings, I get the sort of reception as one who has just blasphemed a religion!