Mais...L'envers de la médaille concernant Google: Deux requêtes sur Google généreraient 14 grammes d'émission de carbone, soit quasiment l'empreinte d'une bouilloire électrique (15 g). J'ai l'impression que les p'tits génies qui ont fait ce savant calcul ont probablement pris pour acquis que partout sur la planète on fabrique l'électricité à partir d'hydrocarbures. Les opérateurs de ces serveurs n'y peuvent pas grand-chose dans l'immédiat pour choisir la source de l'électricité qu'on leur vend.
On accomplit pas grand chose quand on s'attaque aux symptomes au lieu de la cause du problème sauf peut-être faire ch**r des pauvres gens qui sont impuissants à changer quoi que ce soit.
Si seulement les écolos au bilan de CO
2 négatif (ils en enlèvent plus qu'ils n'en émettent) avaient droit de parole, y'aurait pas mal moins de ce que je considère être du
pro-vert-billage, une forme insidieuse de pollution mentale; la culpabilisation.
L'Internet est l'outil par excellence pour prendre connaissances du résultat de recherches scientifiques effectuées n'importe-ou sur le globe. En quelques heures, on arrive à ramasser tout le matériel publié sur un sujet pointu et d'intérêt aussi complexe soit-il. S'il avait été effectué à l'ancienne, c.a.d. à se déplacer pour fréquenter les bibliothèques d'universités et passer des jours et des jours à bouquiner et feuilleter de volumineux rapports de recherches, en faire de photocopies, rédiger un résumé et le tapper à la machine, en faire d'autres copies, le papier, le transport postal aux intéressés etc. On pourait probablement comptabiliser en tonnes de CO
2 l'empreinte de l'énergie consommée jadis pour un même travail.
C'est donc pas le p'tit 15 grammes en 15 secondes à Google qui m'impressionne, bien au contraire, c'est inimaginable comme ampleur de progrès à la fois en économies de temps, effort humain et d'énergies de toutes sources.
Un autre son de cloche
