Bonjour Pierre,
Pour répondre à tes questions:
Si je comprends bien, c'est une voix synthétique qui est créée par D-STAR en utilisant le procédé AMBE Absolument! 10/10
Il faut cependant au départ qu'il y ait échantillonage du signal analogique provenant du micro, d'où Nyquist. Avec un taux minimal de 6kHz pour que la reproduction soit acceptable. Du moins c'est ce que je lis dans ce document de l'ARRL: Effectivement, le type n'a pas tort. C'est d'ailleurs ce que la téléphonie classique utilise depuis la fin des années 50 (PCM, 8-bit, 8K échatillons/sec=64Kb/s; y'a rien de nouveau là.
Il faut cependant souligner que même si la voix est (ou peut-être) échatilonnée à 64Kb/s, cela n'a zéro relation avec le taux de transmission une fois le processus de synthèse de la voix accompli. C'est là que la haute vitesse prend fin.
Pour en revenir à la discussion sur la qualité de la voix, les informations que tu donnes suggèrent donc que c'est le ''matchage'' échantillon/table qui construit 'à la AMBE' une réplique synthétisée de la voix initiale, mais comme toute image, elle ne sera jamais fidèle à 100%... Cela dépend du débit que l'on veut avoir, plus il est lent, moins bonne est la fidélité car il faut enlever des bits pour ralentir le débit. De là, l'aughmentation de la "granularité". C'est similiare à la compression de l'image comme effet, plus tu compresses, plus le grain est gros et y'a rien de plus normal.
Y'a un autre facteur qui entre en compte, c'est la corruption des paquets. En téléphonie et en radipphonie, à cause de la latence, on ne peut retransmettre les paquets corrompus. On utilise alors une statégie de "moyennage" c.a.d. on ivente de toute pièce la partie manquate en se basant sur la paquet précédent et le paquet suivant (oui, ca implique un packet de latence) en se basant sur des probabilités. Ca matche pas tout le temps et plus y'en a (corruption) pire est la dégradation.
On a beau utiliser des techniques de pré-correction d'erreurs, y'a une limite sinon, on se rammasse avec plus de 50% de la bande passante attribuée a la précorrection ce qui empiètre sérieusement sur la place réservée aux paquets de voix.
Et oui, il existe un seuil de corruption ou il y a perte de synchronisation. Ce qu'il faut cependant retenir, c'est que comparativement à une base FM en radiophonie, le GMSK à 2,400b/s a un avantage de 6dB, à 4,800 b/s c'est de 3dB et à 9,6Kb/s c'est ex aequo. L'avantage de la voix est qu'elle possède plus de redondance mais quand le cerveau doit "sythétiser" les parties manquantes, là aussi y'a risque d'erreurs.
En passant, depuis quand que ca coupe pas en FM quand on est sous le seuil de verrouillage du PLL? Ce qu'il faut comprendre ici, c'est qu'en GMSK, la bande passante étant plus étroite que pour la phonie, si le PLL (et le détecteur) est optimisé pour cette bande passante, il va tenir le coup alors qu'un PLL pour la voix (avec la même énergie recue) vas avoir déverouillé bien avant. C'est de la physique pûre: Eb/No. Pour une énergie égale, Plus la bande est étroite, meilleur est le rapport signal-bruit et tu sais très bien de quoi je parle ;-)
Y'a peut-être une implantation douteuse du VOCODER AMBE, je ne sais pas de qui est l'implantation, peut-être que Icom s'y est risqué, on sait pas et ils sont avares de détails là dessus. Chose certaine les tables d'excitation sont du domaine public, pas de proprio intellectuelle là-dessus; c'est un cadeau de la machine de guerre USA. Eux, ils l'utilisent depuis le milieu des années 90 et y'a personne là-bas qui chiale contre. La NASA non plus d'ailleurs. Bizarre n'est-ce pas?
L'autre facteur est la résistance (lire hostilité) evers les choses numérques de la part des "anciens" de l'analogique. Si la raison en vient pas à bout, Le temps fera son oeuvre, ces gens là ne sont pas immortels.
Salut,