... dans les situations que j'ai décrites, la première donnait un signal dont le gain en dBi était de 11,68 dBi i.e. versus l'isotropique, et dans la seconde de 17,61 dBi. On voit donc que l'on a une augmentation de gain
versus l'isotropique de presque 6 unités (i.e. de 6 dBi). 17 pommes - 11 pommes = 6 pommes.
Si on compare ensuite ces sources
l'une à l'autre (l'effet résultant), on aura 6 dB (sans i); ça se démontre en manipulant de simples équations logarithmiques*.
Donc, si on discute du gain de chaque source relativement à l'isotropique, en pensant à l'isotropique, c'est bien 6 dBi qu'il faut utiliser, mais si on discute du rapport de signal venant d'une source versus l'autre, alors il faut dire 6 dB.
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11,68 dBi= 10*log(P1/Pi) où P1 est la puissance mesurée dans le lobe principal venant de la première situation et Pi est la puissance venant d'une iso avec même injection de puissance.
17,61 dBi = 10*log(P2/Pi) où P2 est pour la seconde situation, etc.
17,61 - 11,68 = 10*log (P1/Pi) - 10*log(P2/Pi) = 10*log((P1*Pi)/(Pi*P2)) = 10*log (P1/P2). Comme la référence à l'iso disparait dans la simplification, alors il y a 6 dB de gain qui ont été produits par les 6 dBi relatifs à l'iso.
Désolé pour les adeptes du KEEP IT SIMPLE, mais je ne trouve pas de moyen plus simple d'exprimer mon raisonnement..
