Comme si l'oreille humaine était d'abord faite pour écouter des sons en variations continues et non les 'pas' du numériques. Une hypothèse .. mais qui sait? Ca fait depuis la sortie du premier CD que la discussion est engagée chez les audiophiles.
N'étant ni expert en audiophilie ou en radio numérique, je ne puis émettre d'opinions fondés sur un tas d'expériences comparatives personnelles. Par contre, en télécom, j'ai travaillé pendant des décennies sur le soutien technique de systèmes de transmission autant analogiques (FDM multiplex en BLU) que numériques (PCM) et à l'oreille, sur de très grandes distances et'ou les liaisons satellitaires on pouvait effectivement entendre que le bruit de fond était supérieur sur des systèmes analogiques à cause de la cumulation du bruit par la présence d'amplis dans la chaine. Par contre les autres paramètres tel la réponse en fréquence, le délai de groupe, la gigue de phase, l'IMD etc. les chiffres se ressemblaient et les écarts d'aberrations entre les deux modes de transmission n'étaient pas suffisants pour qu'on puisse les détecter à l'oreille.
Ca c'était à des taux d'échantillonnage passablement moins rapides (64 Kb/s) et avec de convertisseur D/A, A/D de seulement 8 bits de définition comparativement aux D/A de 12, 16 et 24 bits et aux taux d'échantillonnages de 96 et 192K des récepteurs SDR actuels.
J'ose croire que c'est plutot les "infidélités" (non-linéarités) et compromis (économiques) de design de l'électronique analogique qui font en sorte que le son nous semble plus "agréable" ou moins "sec" à l'écoute.
Vu d'ici, en TK.