y'a-t-il vraiment un déficit énergétique?
Effectivement. Dans le schéma précédent, le L-inversé et ses 16 radiales produit une radiation maximale moins forte que le dipôle. Les radiales servent à compléter en terme d'impédance une verticale, mais ne sont pas des contributeurs importants aux champs EM produits.
Avec une injection de 1 kW dans l'antenne, pour le dipôle, l'intensité maximale obtenue (à 1 km) de l'antenne sera de 366,7 mV/m et elle se produit vers le zénith. Alors que pour le L-inversé, avec 1 kW, le max obtenu est de 177,6 mV/m et il se produit à 26° de l'horizontale. Les deux antennes sont faites avec du fil #12.
Cependant, pour un angle de 10°, le dipôle produira 79,8 mV/m alors que le L-inversé génère presque le double, soit 144,7 mV/m, et ce toujours pour une injection de 1 kW dans les deux antennes. Le L sera donc un meilleur performant à cet angle bas, que le dipôle.
Le dipôle est monté à l'horizontale à 69' de hauteur; c'est un demi-λ ordinaire mesurant environ 255,2'.
Pour le L, la section verticale mesure 68,9 pieds, la branche horizontale 62,3' et chaque radiale 128'. L'impédance à la résonance (1,853 MHz) est de 26.13 + J 0.1 Ω (ROS de 1,9:1 dans 50 Ω) . C'est évidement une antenne 'réservée' à ceux qui ont l'espace requis et le goût du DX sur 160m tout en voulant une hauteur ''acceptable'' (on reste donc dans le sujet 160m raccourcies ;-) ). Voici le schéma du montage du L:
