Pour l'internet, rien ne va sauf pour ceux dont le cellulaire est basé sur la technologie VoIP et la switch cellulaire est reliée au monde extérieur par satellite. Tant que les piles des appareils et les accumulateurs du site cellulaire vont tenir le coup ca va aller.
Quelques opinions personnelles (discutables bien sûr):
Comme pour toutes les tragédies de ce genre, il y aura certainement beaucoup de leçons à en tirer. En particulier, ce constat que la téléphonie cellulaire via satellite est un moyen qui devient généralisé (pensons aussi à l'Afrique). Le réflexe commercial et social sera donc d'augmenter sa fiabilité en particulier au niveau de l'alimentation. La téléphonie cellulaire/satellite deviendra alors un joueur majeur en cas de désastres, avec de constants raffinements technologiques, et aussi avec chute des prix conséquente.
La radioamateur perdra alors un peu de sa réputation comme moyen privilégié de support en cas de désastre. Mais, sans être un connaissant dans la matière, je crois que des outils comme D-Star qui sont en fait des transmissions numérisées pourront aussi utiliser des relais satellisés et être finalement des variantes de téléphonie cellulaire/sat. La RA/Urgences en sera modifiée, mais restera pertinente...
Ça c'est pour la technique. Du côté humain, on constate encore que le besoin #1 dans ces tragédies est de rassurer ses proches. Quand il y a des milliers de personnes d'impliquées, en RA, il faut utiliser des moyens éprouvés comme les radiogrammes pour faciliter l'écoulement rapide de l'information de manière succincte... surtout en cas de saturation des réseaux téléphoniques/cellulaires. Sans oublier le montage de station de base NVIS optimisées comme on en a déjà discuté.
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Ce matin, les fréquences suggérées par l'IARU pour ce désastre sont 14,300MHz, 14,265MHz, 7,045MHz , 7,265MHz, et 3,977MHz, en plus du 3,720 MHz.
La International Radio Emergency Support Coalition (IRESC) est aussi active sur EchoLink, node 278173