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Tentative Brendan 2014

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VE2PID Pierre:
versus lors d'un QSO règlementaire dont les lettre d'appel sont confirmables par leur présence dans les éléments subséquents de la même séquence d'échanges du QSO.

Si les 6 étapes du protocole des modes WSJT (FSK441, JT6M ou JT65) sont franchies avec succès, il s'agira bien d'un QSO valide. De sorte que la 'probabilité' devient une certitude, puisque toutes les confirmations sont présentes.

  1.  CQ VA2JOT FN45
  2.                      VA2JOT CO2OQ EL83
  3.  CO2OQ VA2JOT-15   
  4.                      VA2JOT CO2OQ R-8
  5.  CO2OQ VA2JOT RRR   
  6.                      VA2JOT CO2OQ 73
  7.  CO2OQ VA2JOT 73*   (Optionnel de courtoisie)

VA2JOT Jacques:
 1.  CQ VA2J#T FN45

Supposons que le premier message (ci-haut) est reçu avec la 2è du suffixe corrompue. A la condition que l'usager ait activé le mode "deep search", le logiciel va faire une fouille pour voir s'il ne peut pas "matcher" ces lettres d'appel avec ceux d'une station connue comme active dans ce mode.

S'il réussit, en décodant les blocs subséquents il va être en mesure de valider si son match était correct et si oui, il peut sans risque intégrer le premier bloc reçu dans le QSO. Le risque d'erreur est donc réduit au minimum.

Par contre, si c'est l'unique élément de la tentative infructueuse de communication, le degré de risque d'erreur sur la station est passablement plus élevé, il faut en convenir.

Ce processus n'est pas étranger à celui d'estimation (probabilistique) des symboles en démodulation. (voir maximum likelihood symbol estimator) ou on compare à l'aide des mathématiques de traitement des signaux, un symbole reçu (plus ou moins identique) appartenant à une série de symboles connus afin de déterminer lequel parmi ce groupe de symboles est le plus probable.

C'est le nerf de la guerre dans l'art de la démodulation à l'aide de DSP  ;)

VE2PID Pierre:
Répétition ... mais le site de l'ARRL en fait état. Cliquer ici “Brendan Quest” Team’s 2 Meter Signal Copied in the UK.

Pas de nouveau en ce 8 Juillet 2014 ...  les essais se poursuivent.

0626 08/07/14  VC1T:  VC1T 24 hours a day 144.155 FSK441 2nd EU pse transmit to us 1st period...GL !

VE2PID Pierre:
Situation inchangée en ce 9 juillet 2014. CBC news a fait mention du signal détecté venant de l'Amérique vers l'Europe:

Transatlantic signal from Pouch Cove sets record.

VA2JOT Jacques:
La Question:
N'ayant pas fait de recherche sur le sujet, est-ce qu'il y a une raison technique de ne pas utiliser plusieurs antennes stacked dans cette situation au lieu d'avoir simplement amélioré le design de la méga yagi comme essais supplémentaire?

Tu serais surpris de la rareté d'information de sources fiables sur ce sujet. Y'a énormément d'inexactes théories qui circulent mais pas grand-chose à se mettre sous la dent. Trop de manuels ne font qu'effleurer le sujet sans pour autant révéler de quoi d'instructif en ce qui concerne les modes autres que le moonbounce. 

Par contre, ceux qui modélisent à l'aide de logiciels se rendent vide compte qu'un empilant verticalement, on réduit la largeur du faisceau sur le plan vertical mais on conserve la même largeur de faisceau sur le plan horizontal. Et vice-versa.

L'inconvénient est qu'avec une seule Yagi à très long boom comme il en est question sur ce fil, l'angle de visée sur le plan horizontal rétrécit à un point tel qu'il rend l'antenne très (trop?) critique à aligner. Par contre, sa construction est passablement simple s'il n'est pas essentiel de pouvoir en changer l'azimut au besoin. Avec une matrice de Yagi (surtout en V et en U) le défi est de ne pas perdre dans le harnais de distribution et ses raccords, le gain obtenu et d'éviter les distorsions de patron par des raccords à symétrie "imparfaite" ou l'accumulation des désaccords d'impédance. C'est loin d'être du tout cuit.

Les choses deviennent intéressantes quand on découvre des indices qu'il y a avantage à utiliser deux antennes empilées sur le plan vertical car il devient possible en commutant entre une antenne et l'autre, de changer l'angle de départ différent si on dispose d'un espacement suffisant entre les antennes. De plus, cet  angle de départ changera à nouveau si on branche les deux antennes en phase, et qu'on obtiendra un quatrième angle de départ (celui-ci, plus élevé) si on branche les antennes hors-phase.

Comme disait l'autre, "à quoi bon avoir un gros gain si t'as pas le bon angle de départ?".

Ca laisse entrevoir un domaine ou il semble exister trop peu d'information malgré le role déterminant que joue l'angle de départ dans la réussite ou l'échec d'établir une liaison radiocom.

Un domaine ou il pourrait y avoir de très belles choses à découvrir et expérimenter ... 8)

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