ca prend du bon signal pour etre decoder sinon ca coupe sec. Je n'ai jamais travaillé sur du D-Star alors je ne peux me baser sur mon expérience pour discuter de la performance d'un tel Système.
Par contre, pour la modulation GMSK et DGMSK (différentielle) pour avoir été impliqué dans des conversions de systèmes de voix à données utilisant le GMSK les usagers remarquaient tous a leur grande surprise que le data couvrait plus loin et avait une meilleure pénétration dans les zones "mortes" que la voix sans pour autant avoir changé quoi que ce soit sur les installation des stations de base sauf la conversion au data. (même puissance et mêmes antennes) On parle ici de vitesses n'excédant pas 9,600 b/s. A 4,800 b/s, le rayon de la zone de couverture augmentait d'environ 30% ce qui est immense.
L'autre élément qui influence la performance et la couverture est le Vocoder, celui choisi par Icom est le même qu'utilise les forces armées américaines pour leurs communications tactiques (AMBE). Il a une excellente réputation pour sa capacité de conjuguer de facon élégante avec le taux de corruption de paquets (de voix). Il n'a pas la réputation de couper sec.
Au cours de mon dernier mandat de travail, une évaluation du chip set de la Cie DVSI qui implantait le Vocoder AMBE de la U.S, Army fut soumis à un simulateur de fading en laboratoire et les tests furent suffisamment concluants pour donner le feu vert au développement d'un radio numérique capable de supporter dans un canal roulant à 19,200 b/s, un canal de données de 9,600 b/s et deux canaux de voix. EN passant, le simulateur de fading est le même qu'utilise les labs qui certifient la conformité des cellulaires GSM aux normes de l'ETSI. Il est capable de simuler 8, 16 et 24 voies multiples avec les affaisements alléatoires de chacun (multipath).
Donc, s'il y a problème de coupure et de mauvaise performance comme l'indique Gervais, ce n'est ni la modulation ni le Vocoder. Il reste deux choses; le design du récepteur ou l'ajustement de son seuil d'enclenchement du COR/Squelch ou encore l'ingéniérie/implantation de la station de base.
On a trop souvent tendance a tirer des cailloux sur une nouvelle technologie sans pour autant être en mesure de déterminer si la faute réside dans son design, sa réalisation ou son implantation. On m'a déjà reproché d'avoir qualifié certaines installations de répéteurs de radioamateur de bric-a-brac mais il faut l'admettre, certaines installations ont été faites par des gens qui n'avaient aucune expérience antérieure ou encore, à court de moyens financiers pour faire la job comme ils auraient aimés avoir les moyens de la faire.
Tous ces facteurs jouent un role critique dans la performance d'un système. Pour ma part, j'ai confiance à la technologie numérique jusqu'à ce que quelqu'un me fasse la preuve qu'elle n'est pas à la hauteur. Il va devoir se lever tot ca j'en ai trop vu fonctionner a merveille pour douter de sa fiabilité.
Pour que les militaires mettent leur vie entre les mains du AMBE et les forces de l'ordre dans APCO-25, il doit y avoir quelque chose de fiable là-dedans. La question qu'on doit se poser est es-ce que nous, radioamateurs, avons les moyens techniques et financiers pour l'implanter conformément aux règles de l'art?
That is the question!
Wéla!