... En bas de ce message: Graphiques du cycle solaire jusqu'au 1er mai 2018 et récent jusqu'à aujourd'hui en zoom. Nous sommes toujours dans le déclin jusqu'en 2020 - 2021 ... ?
Ce que la physique nous dit concernant les cycles solaires est ceci:
- Il y a une bonne corrélation entre l'intensité du flux solaire et le nombre de taches observées. Autrement dit, moins il y a de taches, moins le flux solaire est intense.
- Or, le flux solaire est ce qui ionise les couches ionosphériques. Donc moins de taches à court terme implique moins d'ionisation des couches.
- Comme les ondes voyagent en ligne droite, la seule façon de faire du moyen/grand DX est par des rebonds sur ces couches.
- Et moins ces couches sont ionisées, moins elles réfléchissent les ondes qui ont beaucoup plus de chance de se perdre dans l'espace ... sans réflexion.
- Autre phénomène, les particules émises pas nos antennes (des photons) ont une énergie directement proportionnelle à la fréquence d'émission. Donc plus on monte en fréquence moins la réflexion est probable à cause de leur plus grande énergie. La puissance d'émission ne change pas cette énergie intrinsèque.
En somme: Dans les creux solaires, il est toujours difficile de faire du DX en hautes fréquences. Mais ce n'est pas impossible, c'est juste moins probable et beaucoup plus rare que dans les hauts de cycle. Vous l'avez sans doute constaté ... C'est la nuance qu'il faut comprendre ...