Si un radio est fait pour transmettre de 136 à 150, il devrait être capable d'être débarré à l'intérieur de ces fréquences sans changer son homologation... qu'en penses tu Jacques ? A prime abord cela semble être du gros bon sens mais y'a des empêchements importants. Primo, la bande de 136 à 143.999 est commerciale. Celle de 144 à 147.999 est amateur, puis, de 149,009 en montant, de nouveau dans le commercial.
Ce ne sont pas les mêmes services et les spécifications pour un tas de paramètres ne sont pas les mêmes.
Par contre, y'a rien qui empêche un fabricant d'aller chercher deux homologuations différentes avec le même design (on présume ici que seuls les paramètres soft sont différents) peuvent être changés par le logiciel de configuration du manufacturier et/ou du distributeur (communément appelé RSS). Il devra par contre avec un même produit physique, faire la mise-en-marché sous différents numéros de modèles ou de sous-modèles ou versions (A, B, C) même si c'est le même boitier et les mêmes composants physiques à l'intérieur.
J'ai même vu un radio à taux de débit data automatiquement adaptatif (selon la qualité du canal) devoir posséder un numéro par vitesse de transmission car le mode de modulation était différent ainsi que l'occupation spectrale de chaque vitesse. Peux-tu imaginer les heures en laboratoire à faire des anayses spectrales et la job de préparation des documents d'homologuation que cela a représenté?
Avec les tests du Safety Code 6 (exposition au RF) on devait faire des tests pour établir la limite de puissance d'exposition pour chaque type de modulation. Infernal!
Es-ce que cela aide à comprendre pourquoi Industrie Canada à changé les règles définissant la largeur maximale d'occupation de spectre pour notre service en HF à 6 Khz? (sauf 30m et 10m) Et ils ont fait confiance aux amateurs pour se répartir la bande entre les divers modes.
Problème règlé (caïman!).
73,