Les SWR meters bas de gamme donnent des résultats en présumant que la source. la ligne de transmission et l'antenne ont 50 Ohms. Ils sont basés la plupart du temps sur la lecture de tension. Dès que la charge devient réactive, la lecture seule de la tension risque de donner des résultats erronés.
Une vraie lecture de puissance (Watts) dont tenir compte de trois facteurs: la tension, le courant et le facteur de puissance (déphasage). Ils sont habituellement conçus autour d'un thermocouple et donnent une lecture de la puisance réelle. Leur prix est passablement plus élevé (plusieures centaines de $$). Les nouveaux instruments ont recours à un DSP et à des savants calculs pour livrer des lectures de qualité scientifique. Leurs prix est en conséquent dans les quatre chiffres.
De toute façon, en VHF et en UHF, les pertes dans la ligne de transmission augmentent très rapidement à mesure que l'impédance de la charge s'éloigne de 50 Ohms. Il est donc sage dans ce cas de corriger le problème à la source (l'antenne ou la ligne de TX) plutot qu'au shack.
Une fois l'impédance corrigée, un SWR quelconque pourra au moins indiquer l'émergeance s'un problème advenant que la lecture du ROS dévie de son niveau habituel. N'oubliez pas par contre que les pertes dans la ligne de transmission affectent aussi la lecture du ROS. Avec assez long de RG-8 ou RG-58 en V et surtout en U, les pertes peuvent masquer un problème majeur. Même le RG-213 a ses limites.
Voila!
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